The Hybridisation of Security / L’hybridation de la sécurité

ENG

The main objective of this policy note is to describe the state of play of hybrid security systems on the varied terrains on which hybridity is constructed, instrumentalised and recalibrated over time and around the world. It is also to outline challenges and opportunities in this area, in particular, to the United Nations (UN) and World Bank Group (WBG) understanding of security sector governance, and to their efforts to prevent conflict. 

To meet those two requirements, this policy paper has formulated the following core research questions: 

First, how is informality embedded in formal institutions; how does it influence the way the latter functions, and with what implications for reform efforts? 

Second, how do non-state security actors interact with, and seek to influence (openly or covertly), the formal security institutions of the state? 

Third, how do political elites and other power-brokers instrumentalise security institutions to consolidate their grip on power and negotiate the contradictory political terrain between formal and informal orders? 

Fourth, what is the impact of hybridity on the security and entitlements of citizens in African states and, in particular, on populations in situations of vulnerability, social exclusion and inequity? 

Fifth, how does one build viable and accountable institutions in a context characterised by hybridity and informality? 

Written by Professor Eboe Hutchful, Executive Secretary of the ASSN, and Dr. Niagalé Bagayoko, Chair of the ASSN, this policy note can be read in full here : https://bit.ly/ASSN65 

FR

L’objectif principal de cet article est de décrire l’état d’avancement des systèmes de sécurité hybrides sur les différents terrains où l’hybridité est construite, instrumentalisée et recalibrée au fil du temps et dans le monde entier. Il s’agit également de souligner les défis et les opportunités dans ce domaine, en particulier pour la compréhension de la gouvernance du secteur de la sécurité par les Nations unies (ONU) et le Groupe de la Banque mondiale (GBM), et pour leurs efforts de prévention des conflits. 

Pour répondre à ces deux exigences, ce document d’orientation a formulé les questions de recherche fondamentales suivantes : 

– Premièrement, comment l’informalité est-elle intégrée dans les institutions formelles, comment influence-t-elle le fonctionnement de ces dernières et quelles sont les implications pour les efforts de réforme ? 

– Deuxièmement, comment les acteurs non étatiques de la sécurité interagissent-ils avec les institutions formelles de sécurité de l’État et cherchent-ils à les influencer (ouvertement ou secrètement) ? 

– Troisièmement, comment les élites politiques et les autres détenteurs du pouvoir instrumentalisent-ils les institutions de sécurité pour consolider leur emprise sur le pouvoir et négocier le terrain politique contradictoire entre les ordres formels et informels ? 

– Quatrièmement, quel est l’impact de l’hybridité sur la sécurité et les droits des citoyens dans les États africains et, en particulier, sur les populations en situation de vulnérabilité, d’exclusion sociale et d’inégalité ? 

– Cinquièmement, comment construire des institutions viables et responsables dans un contexte caractérisé par l’hybridité et l’informalité ? 

Rédigé par le Professeur Eboe Hutchful, Secrétaire Exécutif de l’ASSN, et le Dr. Niagalé Bagayoko, Président de l’ASSN, l’article peut être lu dans son intégralité ici : https://bit.ly/ASSN65