Au sortir de la crise post-électorale en 2011, la Côte d’Ivoire faisait face à une pluralité de défis au rang desquels figurait en tête de liste le rétablissement de la sécurité. Les nouvelles autorités créèrent en 2012 l’Agence pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réintégration (ADDR)dont l’un des objectifs majeurs fut de mettre en dehors du champ sécuritaire les différentes milices et autres groupes armés informels ayant appuyés les forces militaires belligérantes durant le conflit. Après trois ans d’activités l’ADDR a affirmé avoir réinsérés dans la vie civile 85% des 74.000 ex-combattants ciblés au départ par le programme. Si l’ADDR a ainsi réussi à faire sortir la plupart des ex-combattants du champ sécuritaire, il reste que les « Dozo », confrérie de chasseurs traditionnels ayant pris part au conflit, ont continué d’intervenir de façon informelle dans champ de la sécurité…In the aftermath of the post-electoral crisis in 2011, Côte d’Ivoire faced a number of challenges, including the restoration of security. In 2012, the new authorities created the Disarmament, Demobilization and Reintegration Agency (ADDR). One of the main objectives of this agency was to put the various militias and other informal armed groups who had supported the belligerent military forces during the conflict outside the security field.After three years of activities, the ADDR claimed to have reintegrated into civilian life, 85% of the 74,000 ex-combatants initially targeted by the program. While the ADDR has succeeded in getting most ex-combatants out of the security field, the “Dozos”, a brotherhood of traditional hunters who took part in the conflict, continue to intervene informally in the field of security.
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